L’Histoire ancienne de Lafox :

 

Histoire :


Sources : La Gazette de Lafox et " Notes historiques sur la juridiction de Lafox et la paroisse de Saint-Christophe " par JR Marboutin.


Le château de Lafox fut édifié au XIIe siècle non loin de l’embouchure d’un bras de la Garonne et de la Séoune. Une charte de 1282 affirme qu’on rendait justice dans ce château.


Plus tard, Lafox, comme tout l’agenais, devint une place cathare et son château une place forte de l’hérésie. C’est également à cette période que furent mis en place des péages tant fluviaux que terrestres.


Situé aux portes d’Agen, Lafox était un lieu stratégique pour la défense de la grande ville voisine, et restait économiquement importante par la levée de l’impôt (péages), le contrôle de la ville était donc très important. C’est pour cela que les anglais s’emparèrent du château et du bourg en 1326 au détriment du Comte de Valois.

Les espagnols intervinrent ensuite avec à leur tête Alfonse d’Espagne qui le rendit finalement à Béatrix de Lautrec qui en tenait l’usufruit. Le château protégeait toujours, grâce à une forte garnison militaire, les agenais des risques des anglais, toujours très présents dans la région. Agen aimait donc bien Lafox en ces temps troublés puisque son château lui assurait sa sécurité. Lafox où déjà, il faisait bon vivre car correctement protégée et disposant d'importants revenus !


Durant la guerre de cent ans, en 1419, la population de Lafox se ligua avec celle d’Agen et des autres villages voisins pour déloger définitivement les anglais qui s’étaient réfugiés à Montaigut de Quercy.


Au XVIe siècle Lafox servit de lieu de réunion aux catholiques, s'organisant contre les protestants. Charles IX, Catherine de Médicis, Marguerite de Valois, Montluc et aussi le roi de Navarre, futur Henri IV, y furent reçus.


En 1604, le chef-lieu de la juridiction se trouvait au château de « La Fost ». C’est ce qui donna son nom à la commune. Elle deviendra ensuite « La Fotz » avant de devenir « Lafox ». Ces évolutions du nom de notre village prendraient leurs origines dans l’ancien terme gascon « Fos » qui signifiait « trou d’une source ». Tout cela parait d’autant plus plausible, au regard du nom de nos voisins « Grandfonds » qui veut dire « grande ferme ». Lafox est et restera définitivement une ville marquée par les eaux qui la traversent.

Toute l'équipe du site en profite pour vous lancer un appel : si vous disposez d'éléments complémentaires, photos, textes, gravures... N'hésitez pas à prendre contact avec nous pour enrichir, compléter voire corriger l'histoire de notre commune. Merci d'avance.

 

Architecture :


Le Château des Durfort fût construit au XVIe siècle, remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles : les parties Ouest et Est, donjon et châtelet, chapelle ayant abrités le tombeau des Durfort (musée de la ville d'Agen). 


Le Manoir de Prades date du XVIe siècle, remanié XVIIe siècle, il est le lieu de naissance du poète Cortètes de Prades.

Architecture sacrée :
l'Eglise de Saint-Christophe date du XIIe siècle.

Blaire : c'est un champ labouré où l’on récolte généralement le blé (que l’on appelait bled au moyen-âge).


Cambette : une cambe était autrefois un champ dans lequel poussait du chanvre à cordage, très prisé dans la région du fait du port d’Agen.


La Douze : « une douze » est une source résurgente, une fontaine,  que l’on écrit aussi « la Douts » ou « la Doutz ».


Fangot : vient de fange et veut dire « terrain boueux » Ce nom fut donné à l’époque où la Garonne sculptait des îles dans la plaine de Lafox à chaque inondation.


Favedieu : fave en gascon a deux significations, soit « fève » ce qui ne nous avance guère, soit fave viendrait de « faue » c’est-à-dire « forgeron », le feu de la forge faisait jadis penser au Diable, c’est pourquoi certains forgerons, pour chasser le maléfice, donnaient symboliquement leur forge à Dieu. Favedieu signifie La forge de Dieu.


Gravette : c'est l'endroit où l'on trouvait la grave, autrement dit du gravier. Comme on le sait, Lafox est au bord de la Garonne, laquelle, au cours de sa longue histoire, a arraché des rochers à la montagne Pyrénéenne où elle est née. En les charroyant, elle les a polis pour en faire du gravier, plus ou moins gros. A chaque inondation, elle déposait sur ses berges graves et limon.

 

Lapoque : Le lapo est le limon, la terre d’alluvion. Il s’agit de terrains jadis régulièrement inondés. Le lieu appelé Lapoque possède une terre riche d’alluvion.


Las Planèges : signifie les plaines ou les terrains plats. Cela pourrait quasiment s’appliquer partout à Lafox !


Libéral : sous Napoléon  et  juste après la révolution, apparurent les premiers   «libéraux», partisans de l’économie de marché. L’un d’eux habitait forcement l’endroit et revendiquait son choix économique.


Monteil : Terre ou petit territoire mis hors d’eau. C’est-à-dire protégé par une digue ou installé sur une motte, butte, tuque pour ne pas être inondé.


Ostande : deux explications possibles, soit durant les guerres de religion les habitants protestants se réfugièrent à Ostende en Belgique puis revinrent une fois les hostilités terminées et baptisèrent le quartier en souvenir, soit un soldat Napoléonien, qui conquit Ostende et y fit fortune, donna son nom à son retour chez lui, en hommage à sa réussite.


Périchard : ce toponyme reprend deux prénoms « Pé » pour Pierre et « Richard » l’endroit appartenait donc à un certain Pierre-Richard. Et c’est tout !


Ponchude : Pont bâti grossièrement, souvent avec des troncs d’arbres.


Terrefort : Terrain difficile à travailler, souvent argileux.

Nom – Prénom

Date

DUPAU Michel

1791 – 1794

FOURES Joseph

1794 – 1796

DEGER Jean

1796 – 1796

DUPAU Michel

1796 - 1798

MERCABIER Jean

1798 – 1799

RATOUIN Pierre

1799 – 1863

BENECH Guillaume

1863 – 1874

LAROCHE Louis

1874 – 1884

BOE Bertrand

1884 – 1893

BENECH Arthur

1893 – 1900

PERGAN Jean

1900 – 1904

BRU Jean

1904 – 1944

HERIE Gabriel

1944-1944

LAGNOUX Jean

1944 – 1980

MARTY René

1980 – 1988

UGOLOTTI Jacques

1988 – 1995

BONFANTI-DOSSAT Christine

1995 - 2017